Le Chinese Business Club et Harold Parisot accueillent Marc Simoncini
- 27/02/2025
Photos : Stéphane de Bourgies
Le Chinese Business Club, fondé et présidé par Harold Parisot , est devenu au fil des ans un carrefour incontournable du networking entre entrepreneurs, investisseurs et dirigeants influents. À l’occasion d’un déjeuner d’exception, le Club reçoit le 27 mars 2025 au Grand Hôtel InterContinental Opéra,Marc Simoncini, entrepreneur à succès et fondateur de Meetic, pour un échange exclusif sur son parcours et sa vision de l’entrepreneuriat. Grâce à son dynamisme et à la qualité des personnalités invitées, le Chinese Business Club continue de s’imposer comme un acteur clé du réseautage en France. Cette rencontre avec Marc Simoncini promet d’être un moment fort pour tous les participants, riches d’enseignements et d’échanges inspirants.
Nous avons eu l’opportunité d’interviewer Harold Parisot sur la présence de Marc Simoncini et l’impact de son parcours sur le monde des affaires.
Qu’est-ce qui vous a poussé à inviter Marc Simoncini au Chinese Business Club ?
Le Chinese Business Club est le club d’affaires qui réunit les décideurs qui ont envie et besoin de profiter de solides expériences dans l’entrepreneuriat. Marc Simoncini n’est pas tout à fait un entrepreneur comme les autres car il est installé dans le monde des affaires depuis très longtemps et il fait partie de ces personnalités qui sont à l’aise pour évoquer les réussites mais aussi les échecs. De plus, en France, il a une vraie légitimité pour mobiliser et interpeller tous les entrepreneurs dans l’hexagone.
Après Tony Parker, Kelly Massol, votre invité est Marc Simoncini, tous les trois sont des investisseurs star de l’émission Qui veut être mon associé ? sur M6. Que pensez-vous de ce programme télévisé ?
Cette émission télévisée désormais très populaire offre aux téléspectateurs un énorme vent d’optimisme dans le monde des affaires. Elle met en lumière que la France est riche de ressources pleine d’idées originales et réalisables à entreprendre. Les investisseurs qui sont en même temps les animateurs de ce programme jouent un rôle de transmission à travers le soutien financier qu’ils peuvent apporter. A l’image du Chinese Business Club qui ouvre ses portes aux start-up pour leur donner accès à un réseau de personnes influentes, cette émission dynamise l’entrepreneuriat. Pour rappel, Anthony Bourbon (Président de Feed) et Frédéric Mazzella (Fondateur de BlaBlaCar), également investisseurs dans l’émission QVEMA, sont des habitués des déjeuners d’affaires mensuels du Chinese Business Club.
Marc Simoncini est un entrepreneur qui a marqué l’univers du numérique avec Meetic. Selon vous, quelles sont les qualités qui ont fait son succès ?
Il me semble que Marc Simoncini a deux qualités majeures pour entreprendre avec succès. Il sait être à l’écoute pour comprendre des besoins sociétaux nouveaux comme cela a été le cas pour la création de Meetic. Et il intègre dans tous ses projets, la possibilité de perdre, ce qui est le plus difficile. Marc Simoncini est également dotée de qualités comme la détermination et la combativité si nécessaires à tous les entrepreneurs. Tous les chefs d’entreprise prennent des risques et ont des doutes mais au moins, ils n’ont pas le regret de ne pas avoir essayé !
Au-delà de Meetic, il a investi dans plusieurs projets ambitieux. Quel regard portez-vous sur son rôle d’investisseur ?
Marc Simoncini s’est souvent exprimé sur ses choix d’investissement. Il a toujours indiqué disposer d’une grille de critères assez simples qui pouvaient déclencher ses engagements. Parmi eux, il y a le fait qu’un projet puisse servir un large public. Je pense être juste en disant que c’est un investisseur qui vise systématiquement l’opportunité d’améliorer la vie des gens. Se sentir utile, cela fait également partie des objectifs des business angels.
Les parcours d’entrepreneurs comme Marc Simoncini sont souvent source d’inspiration. Qu’espérez-vous que les membres du Chinese Business Club retiennent de son intervention ?
Marc Simoncini est un entrepreneur-né qui inspire car il ne triche pas. J’aimerais que son intervention puisse rappeler aux membres, surtout les plus jeunes, que les succès ne sont pas immédiats mais qu’ils sont accessibles à tous pourvu qu’il y ait une implication totale, de l’enthousiasme et de la persévérance. Le succès prend du temps et dans la vie, plus on travaille, plus on a de chance.
La transition numérique et l’évolution des modèles d’affaires sont au cœur des préoccupations actuelles. En quoi son expérience peut-elle éclairer les entrepreneurs d’aujourd’hui ?
Marc Simoncini est l’entrepreneur qui a sauté dans l’industrie de l’informatique et du numérique. Il a su depuis de nombreuses années revoir sa copie en s’adaptant perpétuellement aux évolutions dans ces domaines appliqués aux affaires. Son expérience est essentielle car il a le savoir-faire de ce qui marche et il peut éclairer sur des orientations à éviter même celles qui font le buzz aujourd’hui et qui pourraient ne pas durer.
L’intelligence artificielle générative ne manque pas d’animer les débats depuis son apparition, et la tech française s’est emparée du sujet. Plusieurs start-up françaises se sont démarquées dans ce domaine, comme Mistral AI, LightOn, PhotoRoom, Docaposte et Giskard. Pensez-vous que la France et l’Europe ont un rôle à jouer dans cette révolution technologique ?
L’intelligence artificielle est en route et elle a déjà démontré ses prouesses dans les affaires. Même s’il est nécessaire de se préserver de dérives indiscutables, la France et l’Europe doivent se saisir de cette révolution majeure et créer des fleurons dans ce domaine qui apporte du service utile et performant. Une nouvelle fois, l’objectif est d’optimiser les possibilités de l’IA en détruisant le moins possible d’emplois.
Quel est, selon vous, l’impact de figures comme Marc Simoncini sur l’écosystème entrepreneurial français ?
Marc Simoncini est reconnu par un très large public qui dépasse celui du monde des affaires. Sa grande notoriété profite à l’écosystème entrepreneurial dans le sens où il peut avoir un rôle de leadership. Il s’était d’ailleurs adressé aux entrepreneurs partis à l’étranger en leur demandant de revenir créer de la richesse dans l’hexagone. Sa parole a du poids, c’est incontestable.
Après lui, quelles autres grandes figures de l’entrepreneuriat aimeriez-vous inviter au Chinese Business Club ?
Nous avons le plaisir de recevoir en invités d’honneur Jean-François Cirelli, le Président de BlackRock le 6 mai 2025 à Paris. Puis nous recevrons Arthur Mensch (fondateur de la licorne Mistral AI), le journaliste Hugo Clément, Antoine Arnault (Groupe LVMH), Yannick Bolloré (Président d’Havas) et Sébastien Bazin, PDG d’Accor.
Pour finir Elon Musk, multimilliardaire à la tête de plusieurs entreprises telles que Tesla, SpaceX ou encore X, affiche publiquement des idées libertariennes qui sont parfois controversées. Que pensez-vous de ses méthodes de management ?
Mon sujet n’est pas de participer à ces controverses car je préfère de loin le schéma d’entrepreneur qui travaille avec d’autres entrepreneurs. C’est ce que je fais depuis 2012 avec le Chinese Business Club et je suis fier de dire que je suis fidèle à mes prestataires, à mes fournisseurs, mes partenaires et les membres de mon Club.
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