Mason Ewing : une victoire qui bouscule les préjugés du cinéma
C’est une reconnaissance retentissante qui transcende les frontières de la création. En remportant le 18 novembre un prestigieux prix aux Africa USA international film festival et France USA international film festival, Mason Ewing, créateur au parcours singulier, brise les stéréotypes qui enferment les personnes aveugles dans des cases bien trop étroites. « Gagner un award, c’est comme prouver que les aveugles peuvent faire du cinéma, qu’il s’agisse de production, de réalisation ou même de décoration« , confie-t-il avec une détermination contagieuse. Pourtant, son succès est loin d’être évident dans un univers où il a souvent été perçu comme un novice à guider. Mais Mason Ewing a su répondre aux doutes par des actes, redéfinir les limites du possible et ouvrir une nouvelle voie pour un cinéma inclusif.
Mason Ewing, pouvez-vous vous présenter pour celles et ceux qui ne vous connaissent pas encore ?
Bien sûr ! Que dire sur moi… Je suis Mason Ewing, un éternel passionné qui approche de ses 43 ans, et un véritable enfant du monde. J’adore la vie et les projets qui la rendent unique, ce qui m’a poussé à explorer tout ce que j’aime dans l’univers artistique. J’ai commencé par la mode, puis le cinéma, une maison d’édition, un label de musique… et bien d’autres aventures encore ! Mais si on parle cinéma, c’est mon dada absolu. J’aime produire, réaliser, et surtout surprendre. Dans le noir, j’apporte une vision différente, là où personne ne m’attend. Voilà comment je me définirais.
Vous vivez aux États-Unis depuis novembre 2023, et les choses semblent s’accélérer. Expliquez-nous cette différence.
La différence, c’est que l’Amérique est un pays ouvert. Quand on habite à Los Angeles, la capitale du cinéma, et qu’on est ambitieux et motivé comme moi, tout devient plus accessible. Cela fait exactement un an que je suis arrivé ici, en novembre 2023. Les débuts n’étaient pas simples, mais je savais que je me battais pour quelque chose de concret. En France, malgré tout ce que j’ai accompli, mon handicap me rendait invisible. Pendant près de 20 ans, les portes de la mode et du cinéma sont restées fermées. C’était paradoxal : je voyais les opportunités, mais c’était comme si les autres ne me voyaient pas.
Aux États-Unis, c’est tout l’inverse. Ici, les gens voient en moi un parcours, une force et une passion exceptionnels. Mon handicap ne compte pas. Ce qui compte, c’est ce que je crée. Pour eux, je suis un travailleur acharné, un prodige ou un génie, comme ils aiment le dire. C’est ça, la vraie différence : en Amérique, mon handicap n’est pas un obstacle, mais une force. Quand tu travailles dur et que tu fais de belles choses, les gens te soutiennent. C’est aussi simple que ça, mais tellement vrai !
Sur votre Instagram, on voit que vous avez reçu beaucoup de soutien de célébrités françaises et de clubs de football. Mais depuis votre arrivée aux États-Unis, ce sont des familles influentes comme les Roberts, les Carradine ou encore les Barrymore qui semblent vous entourer. La liste est impressionnante ! Comment avez-vous fait pour rencontrer toutes ces personnalités ?
Toutes les personnes que vous mentionnez sont incroyables. Commençons par la France. Là-bas, j’ai eu le soutien de grandes figures issues du cinéma, de la musique, de la mode et même du sport. Mais ceux qui ont véritablement cru en moi et m’ont soutenu sans relâche sont Olivier Lapidus, Bruno Bellone, Emmanuel Petit, Paoline Ekambi, sans oublier Brigitte Bardot, Firmine Richard, etc. C’est pourquoi, lorsque le célèbre producteur oscarisé Dale Bell, qui prépare un documentaire sur moi, m’a demandé quels noms français il pourrait interviewer, ce sont eux que j’ai immédiatement proposés. Je leur dois beaucoup, car leur confiance m’a permis d’avancer.
Aux États-Unis, c’est une autre dimension, plus forte encore. Ici, j’ai la chance d’être soutenu par des personnes comme ma marraine Eliza Roberts et son mari Eric, tous deux acteurs et producteurs à Hollywood, et liés à la célèbre Julia Roberts. Ils sont toujours là pour moi. Un exemple ? Bien que je ne sois pas acteur, Eric et Eliza ont insisté pour que j’apparaisse dans un film qu’ils tournaient récemment, même pour quelques minutes, afin de me présenter au public américain. Eric a également écrit la préface de mon prochain livre Les Aventures d’Eli Tilmann : Le Secret des Madala Magic, qui sortira en décembre.
J’ai également tissé des liens forts avec la famille Carradine, notamment avec Calista, la fille de David Carradine, l’iconique acteur de Kill Bill et Kung Fu. Sans oublier John Blyth Barrymore et son cousin Tony, de la famille de l’actrice Drew Barrymore, avec qui j’ai noué une belle amitié. Ils viennent souvent dîner à la maison.
Ce que j’apprécie ici, c’est qu’on ne me perçoit pas comme « l’handicapé ». On voit avant tout mon talent, ma passion et mon travail. Ces rencontres avec des figures influentes se sont faites naturellement, et de belles relations amicales en sont nées. Aux États-Unis, tout semble possible quand on croit en soi et qu’on s’entoure des bonnes personnes.
Depuis le 18 novembre de cette année, vous avez reçu un award à Los Angeles. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Comme je vous l’ai dit, ici, je suis vraiment heureux. Je me sens bien dans ma peau et je prends énormément de plaisir à réaliser mes projets. Prochainement, je vais commencer à tourner mon premier film d’horreur, The Raven’s Circle, et j’en suis très fier. Ce film réunira plusieurs acteurs hollywoodiens comme John Blyth Barrymore, Eric Roberts et Greg Kriek. Mais ce qui me touche particulièrement, c’est d’avoir une équipe technique exceptionnelle à mes côtés. Par exemple, Vittorio Sodano, nommé aux Oscars, qui a travaillé sur le maquillage d’Apocalypto de Mel Gibson, et Massimiliano Trevis, un DP talentueux, qui collaborera avec moi sur la réalisation. Cette équipe est tout simplement incroyable !
Depuis deux ans, je me consacre aussi intensivement à l’animation 3D. Grâce à mes courts-métrages avec une qualité 3D remarquable, j’ai eu l’honneur de recevoir un award pour mon travail en production et animation. D’ailleurs, un teaser de plus de trois minutes sur Les Aventures de Baby Madison sortira bientôt. Alors restez connectés, car une belle surprise vous attend !
Félicitations pour votre award ! Qu’avez-vous ressenti en le tenant dans vos mains ?
Tout d’abord, je tiens à remercier Verane Jackie Deschamps, une femme exceptionnelle avec un cœur immense. Elle est agent d’artistes à Los Angeles et la fondatrice des festivals de films Africa USA et France USA. Si j’ai eu cet award, c’est en grande partie grâce à elle, pour saluer tout le travail que je fais, notamment dans l’animation.
Quand on a appelé mon nom et que je suis monté sur scène, je n’en revenais pas. C’était totalement inattendu ! J’étais tellement surpris que je ne savais pas trop quoi dire au début. Mais tout s’est fait naturellement par la suite. Ce lundi 18 novembre restera gravé dans ma mémoire comme un moment magique. Mon trophée est magnifique, et c’est un véritable honneur pour moi de recevoir cette distinction.
C’est mon troisième prix : j’avais déjà reçu un award il y a quelques années, et en janvier 2023, j’ai également obtenu une médaille d’honneur pour tout mon travail. Ce nouvel award me rend fier et reconnaissant envers les États-Unis qui ont cru en moi. Pendant plusieurs jours, j’étais sur un petit nuage. Vous savez, la production et l’animation 3D sont des passions qui m’animent profondément. Merci encore à Madame Deschamps et à ses festivals pour cette belle reconnaissance !
Après cet award, quel est le prochain prix que vous rêveriez recevoir ? Et que préparez-vous pour 2025 ?
Ah, 2025, je sens que ça va être une année incroyable, peut-être même ma préférée ! Je l’attends avec une immense impatience. À la Ewing House, avec Baba Wild, Eric April, Zacharie Malek et Louis Lopez, on en parle souvent parce qu’au sein de Mason Ewing Corp (ma holding américaine), les projets fusent de partout.
Je vais collaborer avec plusieurs grands noms, comme Ed Brown ou le producteur oscarisé Dale Bell. Avec Dale, on travaille sur plusieurs projets passionnants, et on se voit régulièrement pour avancer. Par exemple, il y a des documentaires sur mon parcours et ma vie personnelle qui sont en préparation, ainsi qu’une mini-série en six épisodes retraçant mon histoire.
En 2025, je vais aussi lancer des dessins animés pour enfants avec Les Aventures de Baby Madison. Ça me tient énormément à cœur, et j’espère que ce projet touchera des familles à travers le monde. Et pourquoi pas, après cet award, viser encore plus haut… un Oscar, par exemple. C’est l’un de mes plus grands rêves ! Et avant de quitter ce monde, avoir mon étoile sur le Walk of Fame. Mais vous savez, ce genre de choses arrive souvent quand on s’y attend le moins, et c’est ça que j’adore : les surprises.
Et qui sait ? J’espère aussi qu’un jour, je pourrai travailler avec des chaînes de télévision françaises. En ce moment, je suis sur de nombreux projets, dont un particulièrement ambitieux. Mais pour l’instant… chut, le titre est encore secret.
Plus d’infos :
Mason Ewing
President Creative Director – Original Content Designer 601 S. Figueroa St., Suite 4050, Los Angeles, USA
Fondation & Association Ambassador / Ambassadeur
Le Refuge – Handicap International – SOS Madison International
Fandom : https://baby-madison.fandom.com/fr/wiki/Baby_Madison_Wiki
LinkedIn : www.linkedin.com/in/mason-ewing-0ba52a121/
Facebook : www.facebook.com/Mason-Ewing
Instagram : https://www.instagram.com/mason_ewing_official/#
Wikipedia : Mason Ewing / Mason Ewing Corp
Autobiography/Autobiographie : Mason Ewing « The Eyes of Destiny » / « Les Yeux du Destin »