Fondé par Harold Parisot, le Chinese Business Club est un réseau d’affaires prestigieux qui, à son origine, avait pour vocation de renforcer les relations économiques et culturelles entre la Chine et la France. A sa création, le club s’est positionné comme un acteur clé pour favoriser les échanges commerciaux, les investissements et les collaborations entre entrepreneurs français et chinois. Depuis le Covid 19 et le confinement, le positionnement du Club a changé pour devenir franco-français à 90%. Il est devenu un réseau d’affaires incontournable pour le dialogue et le développement de partenariats stratégiques.

Avec un accent croissant sur l’innovation et l’entrepreneuriat, le club s’intéresse particulièrement aux startups et à leur potentiel de collaboration internationale, notamment dans les secteurs technologiques, environnementaux et créatifs. Tous les mois, des mises en relation, des cocktails et des déjeuners d’affaires sont organisés avec des invités d’honneur prestigieux, entrepreneurs de licornes françaises, personnalités politiques, dirigeants du CAC40.

Après Roxanne Varza, directrice de Station F, Nicolas Dufourcq DG de BPI FRANCE, Edouard Philippe ex Premier ministre et maire du Havre, Michel-Edouard Leclerc, General Réty commandant du Gign, et Tony Parker, l’invitée officielle de cette rentrée 2025 est Kelly Massol, entrepreneure et business angel reconnue, créatrice de la marque Les Secrets de Loly, des soins capillaires pour cheveux texturés, qui a investi à ce jour, dans 25 start-up. Elles sera reçue le 3 février lors d’un déjeuner à l’InterContinental Paris Le Grand.

Kelly Massol fondatrice de la marque Les secrets de Loly.

Le fondateur du Chinese Business Club, Harold Parisot joue un rôle clé dans le renforcement des relations économiques entre le club et le monde des affaires. Reconnu pour son dynamisme et son sens du leadership. Il nous explique son engagement à soutenir l’innovation, et son choix stratégique de mettre en avant les startups et les jeunes talents à travers des initiatives et des événements dédiés.

Pouvez-vous nous rappeler la genèse du Chinese Business Club et votre vision en le créant ?

Le club est né en 2012 sur la demande d’hommes d’affaires chinois que je côtoyais dans le cadre de mes activités professionnelles. Ils ont rapidement exprimé un besoin de rencontrer des firmes françaises avec un objectif d’investissement et de développement dans l’hexagone. Sensibilisé très tôt à l’importance du réseau dans les affaires, j’ai immédiatement identifié un potentiel de créer une dynamique nouvelle pour créer du business.

Le Chinese Business Club est désormais franco-français à 90%, mais comment voyez-vous l’évolution des relations économiques entre la Chine et la France dans les prochaines années ?

Il est toujours délicat de tenter de prédire ce type d’évolution. En revanche, mon intime conviction est que les hommes d’affaires reviendront sur notre territoire, plus forts encore, pour faire du business. Et c’est d’ailleurs pour cela que j’ai volontairement gardé le nom de mon club malgré leur indiscutable absence depuis le Covid 19.

Le Club met de plus en plus l’accent sur les startups. Pourquoi ce choix stratégique ?

Depuis plusieurs années, je suis entouré de jeunes qui s’investissent pleinement dans la création de nouveaux business. Certains réussissent brillamment comme le montrent les succès de plusieurs licornes françaises et d’autres, ont besoin d’un peu plus de temps. En accueillant des start-ups, je veux donner une visibilité à ces jeunes pousses talentueuses qui ont, le plus souvent, surtout besoin d’un bon réseau à haut niveau et le Chinese Business Club peut leur offrir cela.

Quels sont, selon vous, les principaux défis pour une start-up française qui souhaite s’internationaliser ?

Le premier défi est de démontrer son expertise dans l’Hexagone. Si une start-up fait ses preuves en France et que ses process dans tous les aspects de son activité sont solidement rodés, l’exportation est considérablement facilitée. Elles doivent se donner le temps de s’ancrer dans leur pays d’origine qu’est la France.

Voyez-vous des secteurs spécifiques où les startups françaises et internationales pourraient collaborer avec succès ?

Les nouvelles technologies, la fintech, l’environnement, le luxe également sont des univers où les rapprochements de startup françaises et internationales fonctionnent déjà ensemble. L’IA qui en est au balbutiement de son développement va également être un secteur très dynamique entre startup françaises et étrangères.

Quels outils ou accompagnements le Chinese Business Club met-il à disposition des jeunes entreprises pour les aider à se développer à l’international ?

Le Chinese Business Club apporte aux jeunes entreprises l’opportunité d’échanger très directement avec des grands patrons du CAC 40 ainsi qu’avec des investisseurs ou des ambassadeurs de plusieurs pays différents. Ces personnes sont extrêmement difficiles à capter dans leur quotidien. Détenir une carte de visite de ces profils est une pépite pour les startup en devenir.

Kelly Massol, fondatrice de Les Secrets de Loly, sera l’invitée d’honneur le 3 février. Pourquoi avez-vous souhaité inviter cette entrepreneure ?

Kelly Massol est une entrepreneuse rare qui, forcément, est très inspirante pour toutes les startups et autres structures membres du Chinese Business Club. Elle est vraiment partie d’une idée qui lui tenait à cœur et, avec 1 500 euros, depuis sa cuisine, elle a hissé sa structure, en dix ans, à un niveau exceptionnelle puisque les Secrets de Loly est valorisée à 90 millions d’euros.

Quel message souhaitez-vous transmettre aux jeunes entrepreneurs grâce à la présence de figures inspirantes comme elle ?

Kelly Massol et plusieurs nombreuses autres femmes ont démontré que l’entrepreneuriat à haut niveau n’est pas réservé qu’aux hommes. Par ailleurs, je crois que c’est une invitée officielle qui confirme que la réussite peut être accessible à tous, quelles que soient ses origines sociales, familiales ou culturelles. Enfin, je souhaite que l’entrepreneuriat puisse aussi s’exprimer avec des mots de femmes.

Comment pensez-vous que des leaders comme Kelly Massol peuvent encourager plus de diversité et d’innovation dans les échanges internationaux ?

Des leaders comme Kelly Massol incarnent de manière incontestable la diversité et l’innovation. Les portes de l’international se sont ouvertes pour Les Secrets de Loly car un savoir-faire, une expertise ou un produit bien élaboré et qui trouve son marché ne souffre jamais de préjugés, que ce soit en France où à l’étranger.

Quels sont les grands projets ou événements à venir pour le Chinese Business Club ?

Mon objectif est toujours de tirer le club vers le haut avec des évènements premium et des invités d’honneur d’exception à venir comme Marc Simoncini (Fondateur de Meetic), Arthur Mensch (fondateur de la licorne Mistral AI), Jean-François Cirelli de Blackrock, Antoine Arnault de LVMH et le journaliste Hugo Clément. Un programme chargé en perspective !

Enfin, quels conseils donneriez-vous aux start-ups qui souhaitent intégrer votre réseau et tirer parti de ses opportunités ?

Je commencerais par saluer leur décision de vouloir intégrer un réseau d’affaires premium pour booster leur startup. Ensuite, je les invite à dépasser les peurs d’aborder certaines personnes en croyant pleinement à leur légitimité d’échanger avec toutes les personnes du Chinese Business Club. La raison d’être du club est de créer des liens d’affaires facilement et efficacement.

Plus d’infos :

Photo de couverture : Harold Parisot

Chinese Business Club
Harold PARISOT
29 rue Bassano 75008 Paris

Les Secrets de Loly

Kelly Massol