En inaugurant le Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine le vendredi 6 mai 2016,…

sa marraine, la Première Dame du Cameroun, lui assignait l’objectif de 500 bébés par fécondation in vitro à l’horizon 2025. Le cap est quasiment atteint.

Au Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CHRACERH), les pleurs d’un bébé sont source de joie. Le jeudi 26 septembre 2024, les infirmiers de ce bâtiment dans le quartier Ngousso à Yaoundé se sont donc réveillés dans la joie. Deux jeunes dames âgées de 31 ans, qui se croyaient infertiles, ont donné naissance à trois enfants, dont deux jumeaux. Le dernier-né représentait la 498e naissance de ce centre, inauguré en 2016 et dirigé depuis par le Pr Jean Marie Kasia.

La Première Dame du Cameroun avait fixé au professeur un objectif simple : 500 naissances in vitro avant 2025 ! L’objectif est en voie d’être atteint. Preuve que la procréation médicalement assistée est possible.

Pour le couple présidentiel camerounais, la réussite est à l’image des lourds investissements consentis pour doter cette unité hospitalière d’équipements de dernière génération, de qualité comparable à celle que l’on trouve en Europe.

DES PATIENTS QUI VIENNENT DE TOUTE L’AFRIQUE ET MÊME D’AILLEURS

Avec des patients venant de toute l’Afrique et même d’autres continents, le CHRACERH a fait du Cameroun une destination de référence pour la santé maternelle et infantile.

Avec le concours d’autres partenaires, le centre envisage son extension, avec un accent particulier sur la cancérologie gynécologique qui fait encore beaucoup de victimes au Cameroun et en Afrique.

Le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine se veut aussi un lieu de recyclage des médecins spécialistes et de formation des personnels de santé en matière de gynécologie. Le CHRACERH a ainsi ouvert un diplôme universitaire de chirurgie endoscopique en gynécologie, avec le concours de la Société internationale de chirurgie endoscopique. Il s’agit de rien moins que la chirurgie de l’avenir et Chantal Biya s’attelle à sa pleine réussite.