Beaucoup d’observateurs le reconnaissaient…
La lutte que Chantal Biya mène contre le SIDA en Afrique depuis plus de vingt ans a contribué efficacement à la baisse de la séroprévalence du VIH dans le continent.
« Luttons contre le Sida et non autour du Sida ». Cette phrase prononcée par Chantal Biya le 15 novembre 2002 à l’ouverture du premier sommet des Premières Dames de Synergies africaines résonne encore aujourd’hui.
Le lancement de l’organisation non gouvernementale « Synergies africaines contre le Sida et les souffrances » a bouleversé le monde de l’action caritative. Jamais, auparavant, des Premières Dames africaines ne s’étaient ainsi engagées autour d’un projet humanitaire. A l’initiative du projet, Mme Chantal Biya a fait œuvre de pionnière en Afrique et dans le monde.
Avant ce sommet de 2002, Chantal Biya avait réuni les Premières Dames en janvier 2001, en marge d’un sommet Afrique-France à Yaoundé. De quoi poser les jalons de Synergies africaines.
CHACUNE DES PREMIÈRES DAMES AFRICAINES JOUAIT SON RÔLE
A Conakry, l’ancienne Première Dame de Guinée, Henriette Conté, organisait un atelier sur la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.
En octobre 2003, l’ex-Première Dame du Niger, Laraba Tandja, organisait une rencontre similaire à Niamey au Niger. Constancia Mangue de Obiang, Première Dame de Guinée équatoriale, organisait à son tour un sommet des Premières Dames africaines sur la paix et les questions humanitaires. Chantal Biya a su amener ses homologues d’Afrique à fédérer leurs efforts et leurs idées contre un mal des temps modernes.
Au Cameroun, des actions sont conduites pour la sensibilisation des jeunes. C’est le cas de la campagne Vacances sans Sida sous l’égide de Synergies africaines et du Comité national de lutte contre le Sida, en place depuis 2003.
Grâce à ces actions, le Sida a reculé sur le continent. La séroprévalence au Cameroun a baissé de moitié, se situant actuellement autour de 2 %. Les nouvelles infections ont aussi diminué de façon drastique. Le Centre international de référence Chantal Biya inauguré par elle en 2006, assure la recherche pour la prévention.
Le 1er juin 2015, la Première Dame camerounaise a reçu de Michel Sidibé, alors Secrétaire exécutif de l’ONUSIDA, la distinction d’ambassadrice spéciale de cette institution onusienne.
Michel Sidibé l’a affirmé haut et fort : « Synergies africaines, avec le leadership de la Première Dame du Cameroun, a transformé le visage de la lutte contre le Sida en Afrique. Elle a créé de l’espoir pour les sans-voix ».
