Les mots volés : plagiée, effacée, révoltée, face à Musso, Diana Katalayi Ilunga réclame justice
Photo de couverture : Agatha Karsenti
Diana Katalayi Ilunga, ne demande pas la charité. Elle réclame justice. En février 2025, cette autrice franco-congolaise dans une mise en demeure contre Guillaume Musso, l’auteur le plus vendu de France, l’accuse d’avoir pillé son roman Et tu ne le sais pas, autoédité en 2022. Un manuscrit qu’elle avait soumis à sa maison d’édition, Calmann-Lévy, deux ans avant la sortie du roman de Musso. Hasard ? Ou habitude bien rodée d’effacer les voix des indépendants tout en exploitant leur imagination ?
L’histoire est tristement banale : une femme, noire, crée, on l’ignore, puis on la copie. Elle dénonce, on la fait passer pour une illuminée. Pourtant, les éléments convergent : même type de personnages, même déroulé, même rebondissement final. Et ce n’est pas un cas isolé.
Dans un article que j’avais consacré à cette affaire, j’avais déjà évoqué le cas Barbara Chase-Riboud contre Spielberg pour Amistad. Accord à l’amiable, silence imposé. Jamilah Thompkins-Bigelow contre Ashanti pour un livre jeunesse quasi identique : pas de procès, mais une indignation virale sur les réseaux. Ces femmes ont écrit, imaginé, inventé, et se sont vues dépossédées. Parce que leur nom, leur peau, leur genre, rendent leur parole moins audible aux yeux des puissants.
Et pendant ce temps, Alain Minc, Houellebecq ou les frères Bogdanoff, eux, ont vu leurs plaintes aboutir. Comme si l’indignation des hommes valait plus que la création des femmes noires.
Dans l’histoire littéraire française, le mot “nègre” a longtemps désigné celui ou celle qui écrit dans l’ombre, pour un autre, sans jamais signer. Une figure effacée, indispensable mais invisible, en référence à Alexandre Dumas qui affronta le racisme en son temps. Lui-même métis et fils d’un général noir, utilisa par la suite, des “nègres littéraires” pour bâtir son œuvre. Un paradoxe brûlant. Un siècle plus tard, Aimé Césaire revendiquait la “négritude” comme une arme poétique et politique, une réappropriation du verbe et de la dignité.
Aujourd’hui, Diana Katalayi Ilunga, juriste et autrice franco-congolaise, accuse un des écrivains les plus lus de France, Guillaume Musso, de s’être inspiré de son roman. Une femme noire, autrice, juriste, qui refuse de se taire et entend être reconnue comme sujet de son œuvre, et non comme simple matrice d’inspiration. Le nègre en littérature choisit sa condition, il préfère rester dans l’ombre, un écrivain fantôme, qui prête sa plume, en échange d’une rémunération et d’un accord signé avec une maison d’édition. Diana Katalayi Ilunga n’a pas choisi, on lui a volé ses mots.
À quand un système qui protège les imaginaires afrodescendants, au lieu de les cannibaliser ? À quand une justice qui pèse nos mots avec la même rigueur que ceux des grandes plumes blanches ? L’affaire Katalayi Ilunga est un révélateur. Et si elle gagne, c’est toute une génération d’autrices qu’elle fera entrer dans la lumière.
Le 17 avril, la maison d’édition de Guillaume Musso, Calmann-Lévy, a publié un communiqué annonçant sa volonté de déposer une plainte pour diffamation et cyberharcèlement, incluant insultes et menaces de mort. Ils n’ont pas souhaité préciser contre qui la plainte pouvait être déposée. Contre X ? Contre des milliers d’internautes ? L’avocat de Diana Katalayi Ilunga, maître Jim Michel-Gabriel, nous informe qu’une assignation a été délivrée par Huissier de justice à la société Calman-Levy, ainsi qu’à Guillaume Musso. La première audience a été fixée à la date du 10 juillet 2025 devant le Tribunal Judiciaire de Paris.
Dans cet entretien, Diana Katalayi Ilunga revient sur son parcours, sa mise en demeure, et ce que cette affaire révèle des rapports de force dans le monde de l’édition.

Votre parcours académique est atypique : droit des affaires, fiscalité, assurances… Qu’est-ce qui vous a amenée vers la littérature ?
Oh mais j’ai fait un Bac L, vous savez ! J’étais littéraire bien avant d’être juriste. J’ai toujours beaucoup aimé le monde du livre. Dès mon plus jeune âge, j’avais toujours un livre à la main. La lecture était imposée à la maison. Mes frères et moi, n’avions pas le droit de trop regarder la télévision. En revanche, les livres ? C’était à volonté. Un cadeau ? Un livre. Punition ? Un livre. Tu t’ennuies ? Va lire !
Cela a développé chez moi une véritable passion pour la littérature, dès l’école primaire. Je lisais tout : romans, BD, magazines, journaux…
Pouvez-vous nous expliquer dans quelles circonstances vous avez découvert les similitudes entre votre roman et celui de Guillaume Musso ?
En fait, des personnes qui avaient lu mon livre et le sien m’avaient signalé des similitudes dès 2024. Mais je vous avoue que je n’avais pas pris cela au sérieux. C’est possible d’avoir un scénario avec deux femmes qui se battent pour le cœur d’un même homme. Cela a été vu et revu depuis des millénaires, même dans les textes sacrés.
Je n’avais également pas prêté attention quand on m’a parlé d’accident et de coma, qui sont des éléments clés dans mon roman.
Mais lorsqu’une de mes amies a mentionné les troubles de la personnalité et surtout le même dénouement final, j’ai décidé d’aller vérifier, persuadée que c’était impossible.
Je savais que les personnes précitées étaient objectives dans leurs remarques. Effectivement, je n’avais jamais avoué à personne que j’avais envoyé mon manuscrit à Calmann-Lévy, la maison d’édition qui publie Guillaume Musso-étant donné que je n’avais jamais reçu aucune réponse. Quand on envoie un manuscrit, c’est comme quand on envoie un CV pour un nouveau travail. On ne le dit à personne jusqu’à ce qu’on soit sélectionné.
Donc, quand des personnes me signalent, en tout innocence, que les histoires se ressemblent, une alerte retentit dans mon esprit : je sais que j’ai envoyé mon manuscrit en 2022.
C’est ainsi que tardivement, en Janvier 2025, je me procure le livre « Quelqu’un d’autre » sorti en mars 2024 et je le lis vraiment sans aucune arrière-pensée. Mais lorsque je reconnais l’intrigue (deux femmes pour un homme), l’élément déclencheur (un accident), ses conséquences (une maladie psychologique), un personnage clé (le psychiatre) et surtout le dénouement final (l’épouse et la maitresse sont une seule et même femme souffrant d’un trouble de la personnalité), je suis foudroyée. Je m’effondre en larmes.
Comment a-t-on pu me faire ça ?
Je m’en veux. Ils n’ont même pas eu besoin de chercher. Je leur ai offert un excellent scénario sur un plateau d’argent. Comment ai-je pu être aussi naïve ?
Certains diront qu’il est difficile de prouver un plagiat. Quels sont, selon vous, les éléments les plus flagrants ?
En droit, le juge ne regarde pas les différences entre les deux livres mais les ressemblances. Il se concentre sur les éléments essentiels et substantiels (i.e. les éléments les plus importants) qui ont été repris dans le deuxième livre. Il analysera par exemple les éléments originaux et les éléments clés de l’histoire.
Les éléments les plus flagrants seront d’abord l’élément déclencheur – l’accident menant à un trouble de la personnalité (c’est très curieux que la même maladie soit déclenchée dans les deux histoires). Mais aussi, le psychiatre ami personnel de l’héroïne est celui qui révèle le plot twist (c’est quand même curieux que le plot twist soit révélé les deux fois par un psychiatre ami qui ressemble à un acteur. Le 2e livre ne pouvait-il pas choisir de révéler le plot twist par la mère ou la meilleure amie de l’héroïne ? Il y avait tellement d’autres options…). Enfin, et c’est le plus flagrant : le plot twist ! Les deux femmes épouse et maîtresse, se disputant le cœur du conjoint de l’héroïne sont en fait une seule et même personne. Et ça aussi serait une coïncidence ?
Si les troubles de la personnalité ont déjà été évoqués dans des livres ou des films, personne ne peut citer un seul titre reprenant un tel scénario (avec tous ces éléments disposés dans le même ordre) dans lequel à la fin, deux femmes opposées pour un homme sont une seule et même personne.
Ce n’est arrivé que dans mon roman…et ensuite, dans celui de Musso.
Est-ce que cette double casquette juriste-autrice vous a aidée à affronter cette situation ? Ou au contraire, est-ce plus difficile quand on connaît la lenteur du système ?
La double casquette a absolument aidé puisque je traite des dossiers juridiques au quotidien. Dès qu’ils arrivent sur mon bureau, je sais en un coup d’œil s’ils feront le poids devant le juge ou non. Donc, en tant que juriste connaissant la loi et avec toutes les preuves dont je disposais, je savais que mon dossier était solide. J’ai reçu des dizaines de messages d’auteurs ayant vécu la même mésaventure mais qui ont laissé tomber car ils ignoraient leurs droits. C’est terrible.
Avez-vous eu des échanges avec la maison d’édition Calmann-Lévy à ce sujet ? Si oui, comment ont-ils réagi ?
Mon avocat Maître Jim Michel-Gabriel a échangé avec cette maison d’édition. Ils ont prétendu ne pas posséder mon ouvrage et ont affirmé que les éléments essentiels figurant dans les deux livres sont des idées banales et communes. Ah bon ? Je pensais que leur auteur phare était reconnu pour ses histoires originales !
Où en est la procédure actuellement ?
Mon avocat a fait partir l’assignation en justice. La première audience a été fixée à la date du 10 juillet 2025 devant le Tribunal Judiciaire de Paris.
Avez-vous confiance dans la capacité des institutions à trancher ce genre d’affaire de façon équitable ?
Je ne saurais me prononcer pour les autres affaires. Mais pour celle qui concerne mon travail et mon livre, j’ai confiance dans la capacité des institutions.
Vous avez l’impression qu’il y a un deux poids deux mesures dans la médiatisation des auteurs racisés ?
Personne ne saurait nier que les auteurs racisés sont sous-représentés ou que leurs œuvres reçoivent moins d’attention médiatique que celle d’autres auteurs, souvent en raison de biais systémiques dans l’industrie culturelle et médiatique (préjugés impliquant consciemment ou inconsciemment de favoriser certains groupes au détriment d’autres).
Il y a peut-être eu quelques progrès ces dernières années, mais ils sont insuffisants. La visibilité des auteurs racisés est toujours réduite : leur travail recevant moins de couverture médiatique ne peut atteindre un large public. Ils ont donc moins de chance de recevoir des prix, distinctions ou mentions pouvant valoriser leur talent. La faible médiatisation limite aussi les opportunités pour eux : pas de collaboration ni d’adaptation de leurs œuvres.
Par ailleurs, quand ces auteurs sont médiatisés, leurs œuvres sont placées dans des catégories stéréotypées ou réduites à des thématiques liées à leur identité, leurs origines, leur couleur plutôt que d’être reconnues pour leur créativité, la qualité de leur plume ou leur profondeur. C’est scandaleux !
Une femme noire française peut parfaitement écrire un thriller ou une romance et connecter à son histoire toutes les lectrices françaises indépendamment de leur couleur.
Pourquoi devrait-elle uniquement écrire sur les origines du vaudou dans une aventure fantastique se déroulant entre le Bénin et le Wakanda ?
Je caricature mais c’est presque uniquement ça qu’on attend de nous. C’est injustifiable.
Est-ce que vous avez envisagé la possibilité d’un “hasard malheureux” ou les éléments sont, selon vous, trop précis pour ça ?
Les éléments sont beaucoup trop précis pour que ce soit le hasard. J’aurais presque préféré que le plot twist du 2e livre soit révélé par la meilleure amie de l’héroïne. Pas par le psychiatre qui ressemble à un acteur. Je tenais énormément à ce personnage. J’ai pleuré en rédigeant son profil et ses souvenirs. Je l’ai créé de toute pièce en m’inspirant de mes oncles. J’ai été extrêmement peiné de le voir décoloré, exempté de sa saveur et abimé dans l’autre version.
L’accident déclencheur, la maladie psychologique et le retournement final ne peuvent pas être le hasard sinon on les aurait retrouvés aussi dans au moins un livre, une série ou un film. Ce n’est pas le cas !
Si vous deviez résumer ce que vous ressentez face à cette situation, en un mot ou une image, ce serait quoi ?
On me plante un couteau dans le cœur, on me met la main sur la bouche et on me chuchote : « Ne crie surtout pas, même si ça fait mal. »
Avez-vous reçu des soutiens dans le milieu littéraire ou juridique depuis que vous avez parlé publiquement ?
J’ai reçu du soutien bien avant de parler. Quand l’affaire est arrivée sur les réseaux sociaux des milliers de personnes m’ont démontré leur soutien. J’ai reçu des centaines de messages de personnes affirmant qu’ils me croyaient et qu’ils me soutenaient. Plusieurs ont demandé que soit créée une cagnotte pour participer aux frais d’avocats. D’autres ont réalisé leur propre vidéo pour dénoncer cette injustice que je vis. Beaucoup m’ont apporté leur soutien en achetant mon roman sur Amazon ou à la Fnac et en publiant rapidement leur photo avec l’ouvrage, sur les réseaux sociaux.
J’ai aussi été contactée par des dizaines d’auteurs affirmant avoir vécu la même mésaventure. Beaucoup n’ont pas pu se battre faute de preuves suffisantes, de moyens financiers, d’énergie ou de courage. Leurs messages m’ont beaucoup émue. Je souffre aussi avec eux.
Certaines personnes ont voulu m’apporter leur soutien également dans le milieu juridique. Je les remercie. Mais j’avais déjà trouvé un excellent avocat.
En tant que femme noire, autrice et juriste, quel regard portez-vous sur les rapports de pouvoir dans l’édition française ?
L’édition française reste dominée par des structures où les voix minoritaires peinent à trouver une place. Les critères de sélection des manuscrits, les réseaux professionnels fermés et les préjugés inconscients nous limitent l’accès aux maisons d’édition et par conséquent à un public plus large.
Par ailleurs, quelques grands groupes contrôlent une large part du marché, influençant non seulement les récits publiés mais aussi les opportunités offertes aux autrices et auteurs racisés. Cette centralisation du pouvoir économique renforce les inégalités structurelles.
En tant que juriste, j’observe aussi comment le droit influence l’édition, notamment en matière de propriété intellectuelle, l’accès aux ressources et la protection insuffisante contre les discriminations dans l’industrie. Je compte solliciter les pouvoirs publics en ce sens, et leur proposer des idées de réformes. Si les injustices persistent, c’est que la loi est inadaptée, n’est-ce pas ?
À votre avis, pourquoi ces affaires de plagiat impliquant des femmes noires sont si peu médiatisées ?
Les médias ont tendance à accorder plus d’attention aux affaires impliquant des figures très médiatisées ou intégrées dans des cercles influents. Si une autrice noire ne bénéficie pas d’une visibilité préalable ou d’un soutien institutionnel, l’affaire risque de ne pas être jugée « prioritaire » dans le traitement médiatique.
De plus, les femmes noires sont souvent sous-représentées dans les sphères de pouvoir, y compris dans le monde de l’édition. Leurs contributions peuvent être sous-évaluées, ce qui entraîne une moindre reconnaissance de leur travail et, en conséquence, une réaction publique plus discrète lorsque ce travail est plagié.
Aussi, l’édition et les médias sont dominés par des structures où les récits portés par des femmes noires sont moins valorisés. Le plagiat d’une œuvre créée par une autrice noire peut être perçu comme moins scandaleux ou moins impactant qu’un plagiat impliquant une figure établie dans l’élite culturelle.
Imaginez si Amélie Nothomb dénonçait un plagiat de son ouvrage, ne serait-elle pas le jour même aux micros de TF1 ?
Est-ce que vous pensez que votre affaire dérange parce qu’elle renverse un rapport de domination symbolique dans le monde littéraire ?
Guillaume Musso est l’un des auteurs les plus vendus en France, bénéficiant d’un soutien institutionnel et médiatique considérable alors que je suis une autrice autoéditée, évoluant en dehors des circuits traditionnels de l’édition. Le fait que des centaines de milliers de personnes ce soit reliées à ma cause est surprenant et dérangeant pour la partie adverse. Ils n’auraient jamais imaginé cela, considérant leur statut.
La mise en cause d’un auteur établi par une autrice issue de la diversité et soutenue par un large public vient remettre en question les hiérarchies implicites du monde littéraire. Forcément, ça ne plait pas à tout le monde.
Alors que les réseaux sociaux ont amplifié le débat avec des hashtags comme #JusticePourDiana, la partie adverse utilise la presse traditionnelle pour détourner le débat et s’ériger en victime, toujours en évitant d’expliquer les troublantes similitudes entre les deux ouvrages.
Pensez-vous que cette affaire changera quelque chose, pas seulement pour vous, mais pour d’autres autrices ?
Absolument.
Il y aura une prise de conscience accrue. Cette affaire a mis en lumière les difficultés rencontrées par les autrices autoéditées pour faire reconnaître leur travail. La médiatisation de mon cas pourra encourager d’autres écrivaines à dénoncer des situations similaires.
Mieux, cela pourra même libérer la parole des autrices signées en maison d’édition mais qui sont mal traitées et dont les droits ne sont pas respectés.
Mon affaire impose également un débat sur les rapports de pouvoir dans l’édition. La polémique a révélé les inégalités structurelles entre auteurs établis et autrices indépendantes. Les maisons d’éditions seront obligées de revoir leurs pratiques et accorder plus d’attention aux voix marginalisées.
La mobilisation sur les réseaux sociaux sera renforcée. Le hashtag #JusticePourDiana a montré la puissance des réseaux sociaux pour amplifier des revendications qui, autrement, seraient restées invisibles. Cela pourra encourager d’autres autrices à utiliser ces plateformes pour défendre leurs droits.
Enfin, lorsque cette affaire aboutira à une reconnaissance du plagiat ou à une évolution des pratiques éditoriales, elle ouvrira la voie à une meilleure protection des autrices indépendantes contre la spoliation de leurs œuvres.
Quel message souhaiteriez-vous adresser aux jeunes femmes noires qui écrivent aujourd’hui ?
Être une autrice noire, éditée, indépendante ou autoéditée ne signifie pas être moins légitime dans le monde littéraire. Il y a de la place POUR VOUS AUSSI. Chaque récit a de la valeur, indépendamment des structures éditoriales dominantes.
N’oubliez pas de protéger vos œuvres et n’hésitez pas à dénoncer les injustices, même face à des figures influentes du milieu.
Il y a des milliers de personnes qui attendent de lire votre histoire. Ecrivez-la et protégez-la !
Et si votre histoire devait devenir un roman, quel serait son titre ?
Les mots volés.
Et pour finir si vous aviez un mot à dire à Guillaume Musso, ce serait ?
Imaginez-vous à ma place.
Que ressentiriez-vous si votre travail était repris sans que votre nom soit mentionné, sans que votre histoire soit considérée comme digne d’être protégée ?
Peut-être que cette affaire dépasse nos deux noms et qu’elle interroge une industrie qui doit évoluer…